Pour faire suite à mon premier article sur la Côte Sud de Madère, voici donc quatre autres lieux incontournables à ne pas manquer. De par leur originalité, de par leur côté typique, ou tout simplement pour leur belle plage, ce sont des lieux qui valent la peine d’être visités.
Câmara de Lobos
Câmara de Lobos, qui signifie « Baie des phoques moines », est une ville de 35000 habitants, située à l’Ouest de Funchal sur la côte Sud.
Cette ville possède un petit port de pèche traditionnel très charmant et pittoresque, avec de multiples barques colorées qui flottent sur la baie. Quelques bateaux sont amarrés sur la minuscule plage de galets, et tout autour, il y a de nombreux bars et restaurants, et le petit centre historique où il fait bon flâner, et où la fête bât son plein quand arrive le mois d’Août.
En effet, c’est en plein été qu’on y fête l’une des spécialités gastronomiques les plus typiques de l’île de Madère, le Poisson Sabre noir (Festa Gastronomica do Peixe Espada Preto). Des centaines de personnes se déplacent pour cette fête et les tables sont pleines de monde pour la dégustation de ce poisson, mais aussi pour le fameux Bolo do Caco et d’autres spécialités de l’île.
Pour l’occasion, la ville se pare d’une ambiance marine aux multiples couleurs, ce qui est typique et différent des autres villages de Madère. Une semaine avant la fête, les habitants mettent en place des tapis colorés qu’ils ont confectionné, représentant des poissons Sabre Noir ou des décors marins comme des ancres, des filets de pêche par exemple ou encore des barques, et qui tapissent les plafonds du centre historique.
Et pour animer le tout, des concerts ont lieu face à la baie jusqu’au bout de la nuit !
Si vous voulez avoir une vue d’ensemble sur Câmara de Lobos, je vous conseille le Miradouro da Torre, un très joli point de vue que vous trouverez à la sortie de la ville. Attention, ça grimpe !
Cabo Girão
Non loin de Câmara de Lobos, et faisant partie de cette municipalité, se situe le Cabo Girão (Cap du Retour).
Le Cabo Girão est une très haute falaise de 580 mètres, ce qui en fait l’une des plus hautes falaises d’Europe et du monde. Sa particularité réside en un exceptionnel belvédère, dont une partie de la plateforme est en verre et suspendue dans le vide (skywalk). Vous pourrez apercevoir au travers de celle-ci la mer et les cultures en terrasses au bas de la falaise, si toutefois vous n’avez pas le vertige !
Les paysages du haut de ce belvédère sont splendides, et vous pourrez admirer la ville de Câmara de Lobos et ses environs, ainsi que les falaises et la mer.
Pour le moment le site est gratuit, et vous avez juste avant l’entrée des boutiques de souvenirs et un bar restaurant. Attention cependant à la météo, et vérifiez les webcam de l’île avant de vous déplacer, ce que nous n’avons pas fait la première fois que nous y sommes allés ! Car vous pouvez vite vous retrouver embrumé et vous n’aurez donc aucune visibilité sur le paysage ! Mais malgré la brume, vous trouverez toujours du monde à cet endroit !
Ribeira Brava
En poursuivant vers l’Ouest, vous arrivez à Ribeira Brava après avoir passé Campanario. Campanario est un village qui lui aussi, vaut la peine qu’on s’y arrête pour sa zone balnéaire appelée Calhau da Lapa, et qui fait l’objet d’un article à part que vous trouverez ICI .
Ribeira Brava est une charmante petite ville d’environ 13 000 habitants, à environ 16 kilomètres de la capitale Funchal. Elle me plait beaucoup dans le sens qu’elle a tout à portée de main. Son centre ville, ainsi que son centre historique où il fait bon flâner, se situe très proche de la mer, et vous avez dans la foulée toutes les commodités : Poste, hypermarché avec parking en sous sol, bars et restaurants, boutiques souvenirs, banque, sans oublier la belle plage de sable noir !
Une fois la voiture posée au parking souterrain pour plus de sécurité, tout peut donc se faire à pieds facilement ! Ayant eu une location à Campanario, il était donc plus aisé pour nous d’y effectuer nos courses alimentaires, nos emplettes souvenirs, boire un verre à la terrasse de la plage où même piquer une tête dans l’eau.
La plage de Ribeira Brava est d’origine volcanique, donc de sable noir. Elle est plus sûre pour les enfants car là aussi des bras de béton retiennent les vagues de l’océan et en font une baie. Mais si vous n’aimez pas voir vos chers bout’chous couverts de sable noir (j’avoue que ça peut être déroutant…), sachez qu’il existe une petite piscine pour eux sur la plage, face à la mer, ainsi qu’une pataugeoire, et mises à disposition gratuitement. Seuls les transats sont payants.
A gauche de la plage, la promenade vous emmènera sur une petite place où a lieu ici les fêtes locales. Nous avons pu assister à cet endroit à la fête Luso Vénézuélienne qui a lieu chaque année au mois d’Août. La encore vous pourrez déguster (ou boire !) des spécialités madériennes mais également vénézuéliennes. Les animations sont nombreuses et d’ambiance vénézuelienne, avec des chanteurs, des flashmobs de zumba mais aussi des danses, avec pour décor de fond, les jolies montagnes de Ribeira Brava !
Pour la petite histoire, Madère et le Venezuela ont une relation particulière. En effet, les descendants portugais de Madère, de seconde voir de troisième génération, dont les parents avaient quitté Madère il y a bien longtemps pour une vie meilleure au Vénézuela, font aujourd’hui le trajet inverse pour trouver refuge sur l’île. Les autorités madériennes estiment qu’environ 6 000 vénézuéliens descendants de portugais auraient trouvé refuge ici.
Voilà pourquoi cette fête a une grande importance sur l’île et dans le cœur des vénézuéliens vivant sur place.
Et en repartant de Ribeira Brava, dirigez-vous vers le Miradouro de São Sebastião en hauteur, pour une superbe vue sur Ribeira Brava et les falaises de Campanario !
Calheta
En poursuivant un peu plus vers l’Ouest, à 32 kilomètres de Funchal exactement et presque à l’extrémité Ouest, se trouve la petite ville de Calheta, d’environ 12000 habitants.
Ce qui est intéressant à Calheta est surtout sa jolie plage de sable blond là encore importé du Maroc, et fabriquée par les mains de l’homme. Elle se divise en deux parties, avec pour chacune d’elles, des bras de béton freinant les vagues de l’océan et assurant ainsi la sécurité des nageurs.
De chaque côté des deux plages sont disposés des bars et restaurants, avec en plus sur la plage de gauche des jeux aménagés sur l’eau pour les enfants. La petite promenade qui les relie, dispose de toutes les commodités question vestiaires et douches, mais également d’une petite bibliothéque de plage, et d’une masseuse en plein air quelques jours par semaine sur Rendez-vous. Quoi de plus agréable que de se faire masser face à la mer avec le doux bruit des vagues ?
Par contre, victimes de leur succès, les deux plages de Calheta sont toujours pleines de monde pendant la période estivale !
Si vous n’avez pas lu la première partie de cet article, je vous propose de la retrouver ici : La Côte Sud (Partie 1) : Ponta de São Lourenço – Prainha – Machico – Ponta de Garajau
It’s hard to find well-informed people on this subject, but you seem like you know what you’re talking about!
Thanks
You’re welcome ! I try to give the information that I also seek when I want to visit a country, but that often I do not find. There is nothing like an immersion in the heart of the population.
Merci pour ces jolies photos —et vous prenez le temps de bien écrire. C’est un plaisir de voyager ainsi. Martine
Merci beaucoup Martine pour ce gentil commentaire. Je fais de mon mieux pour que chacun prenne plaisir à me lire.